Chapitre 1 ~ Azura la magnifique.

Mon nom est Shanarim.

Je ne suis guère plus vaillant qu'une simple plume posée sur un paisible lac. Je sursautes à la moindre blague, et je suis un maladroit de premier ordre.  L'encre salit mes doigts d'érudit de 3ième année. Je devrais y faire plus attention, c'est ce que l'on me répète toujours. Je n'ai qu'une vingtaine d'année et je travailles pour le Maitre Ühmerford.  Rien de bien compliqué, je dois juste ré-écrire les formules de ses potions et de ses mélanges. Il travaille depuis quelques années sur le sérum de soin le plus puissant de tout le pays de l'Est. Ses dons et ses capacités d'érudit surpassent toutes les autres matières dans lesquelles il a pu enseigner. Il est en effet un professeur exemplaire, de l'école de Jikeln.  Si vous aussi, ce nom vous fait sourire, vous ne serez pas les seuls.  C'est ainsi que se nommait le fondateur de cette école, il y a environ deux bons siècles de cela, à la fin de la Bataille d'Argent.  Je suis certain que bon nombre d'entre vous ne savent pas ce qu'est la Bataille d'Argent, et je dois vous avouer, que je n'en sais pas plus que la majorité des citoyens de ce monde.

On raconte que dans un lointain passé, au delà de tout raisonnement logique, existait quatre royaumes et que l'harmonie ne régnait pas entre eux. Le premier royaume était dirigé par une Impératrice venue de l'Ouest, Hélisia Grifdeal. Le second royaume s'étendait à l'opposé du premier, à l'Est. Il était dirigé par le jeune prince Ramï de Ferteuil. Le troisième royaume appartenait à un vieil homme, reconnu par tous pour sa sagesse et sa barbe épaisse. Les rumeurs disait qu'il gardait sa barbe noire pour se rappeler des cheveux de sa défunte épouse. Il se nommait Baladur Neckel et dirigeait le Sud.  Enfin, on rapporte que le dernier des quatre royaume était un endroit de paix et de prospérité, soumis à la reine Azura Nevi, appelée également Azura la magnifique. Elle vivait au Nord et elle savait conduire son peuple avec amour et bonté.
Tandis que le monde se divisait et que les peuples s'enfermaient dans leurs frontières, la légende raconte qu'un Jeune-homme, qu'une Jeune-fille, qu'un Frétillant, et qu'un Corbeau sont partis ensemble pour visiter chacun des Royaumes. Le souverain Baladur Neckel et  la Reine Azura se montrèrent très accueillant envers la petite troupe d'explorateurs. Mais Hélisia Grifdeal et Ramï de Ferteuil ne furent pas autant hospitaliers. Alors que la petite troupe partait du pays de l'Est, se dirigeant vers une forêt profonde et endormie, le jeune Prince envoya des messagers les prévenir qu'il ne serait que folie de vouloir s'approcher de la Forêt. Le jeune-homme questionna le Prince. Et lui demanda alors pourquoi ce serait si dangereux. Le Prince, expira dans un soupir qu'un seul voyageur pouvait entrer dans la forêt. Et que le dernier a y être entrer n'était jamais revenu. Écoutant le jeune prince, la petite troupe se mit néanmoins en route vers la Fôret. Au devant d'une clairière , dans un crépuscule nacré, la légende parle d'un endroit ou un chemin unique était illuminé.
Le Corbeau voulait passer par là. Il affirmait que tous pouvaient passer, et que le prince ne savait rien. Le Frétillant voulait retourner en arrière. Pour que le Prince, le Jeune Ramï les accompagne. La jeune-fille désirait rester dans la clairière, pour ne pas risquer la vie de ses amis. Et le jeune-homme, ne savait pas quoi faire, maudissant sa conscience du choix qu'il se devait de faire.

L'aube n'allait pas venir avant de nombreuses heures.
Le choix déterminant leurs aventures ne pouvait être pris que pas le plus courageux d'entre eux.  Le jeune-homme murmura à chacun un mot dans l'oreille.  Ses compagnons hochèrent de la tête, et chacun pris une direction opposé à l'autre.  Le grand chemin illuminé ne fut pris par aucun d'entre eux. La jeune-fille partie vers le Nord. Le Corbeau, vers le Sud. Le Frétillant à gauche du chemin illuminé, et le jeune-homme à droite du chemin illuminé.

Et tandis que le vent soufflait très fort, le lendemain, le jeune prince se décida d'aller à la clairière pour convaincre une dernière fois les aventuriers qu'il ne fallait pas y entrer. Cependant, lorsqu'il parvint à la clairière, il n'y trouva qu'une plume de corbeau, vers le Sud. Une écharpe brodée de soie, vers le nord. Une dague plantée à un arbre à droite du grand Chemin et à sa gauche, une vielle cape usée par le temps.
C'est alors que l'on renomma la Forêt du Chemin. En l'honneur de ces quatre amis partis, et jamais retrouvés.  

La Forêt au quatre chemins inconnus était née.

Le Jeune Prince, bien qu’inquiet ne demanda de l'aide à personne. Et l'affaire fut close. A jamais, l'on ne revu les quatre voyageurs.  Une morale peut véridique c'est alors instituée ici et là, qu'il ne fallait jamais désobéir et que nos choix de vie n'étaient pas de simple illusions.  L'histoire fut oubliée, l'histoire fut perdue.

A l'aube de la disparition des voyageurs, la légende dit que tout au centre, sur la petite colline du milieu, une sphère d'Argent était apparue.  Le vent répandit si rapidement la nouvelle que les quatre dirigeants des quatre royaumes s'empressèrent chacun de leurs cotés pour obtenir cette nouvelle richesse.
Elle n'était à personne. Elle appartenait à tous. Elle était au centre du monde.
Ce noyau d'énergie, ressemblait à un clair de lune embrasé de paillettes. Une sphère tournoyant sur elle même. Elle n'avait pas pu être conquis par Baladur, le Roi du Sud. Et aucun des quatre royaume n'y parvint.  

C'est alors que le mythe prend une tournure de drame. Sombrant dans l'avidité, et dans le désir de possession, trois suzerains se déclarèrent la guerre afin de posséder ce que nul autre n'avait. Azura, le reine du Royaume du Nord ne voulut pas d'une chose qui soumettait la guerre dans son monde.  Elle regagna son palais, pleurant et gémissant de voir la guerre s'affirmer autour d'elle.

Les plus grands littéraires de mon époque, narrent encore les poèmes et les lamentations de la jeune dame.  Bien que je ne sache réellement qui eut gagner cette Bataille, le conte des quatre voyageur et de la sphère d'argent reste toujours en mémoire pour beaucoup, parce que personne ne sait si cela eut réellement lieu sur notre Terre, ou si cela ne fut qu'un récit de voyageurs égarés. La Bataille d'Argent est une guerre  mythique, et grand nombre des citoyens du pays d'Aurarim préfèrent y voir une distraction ou un conte pour enfants.

Et nous revoici, attablé à mon travail d'érudit, soumis à la terrible lois des études à l’école Jikeln quand la porte de la salle de la bibliothèque se mit à grincer. Intrigué je relevais la tête de ma rêverie à propos de La Bataille d'Argent, et ...

-Maitre Gehört ? Puis-je vous aider ?

Il se mit à sourire sournoisement.

-Je ne pense pas. Mon petit.

Je ne fis pas d'autre commentaire à par un long soupir au point signifiant qu'il ajouta.

-Néanmoins, c'est une heure bien tardive pour un jeune érudit. Maitre Ühmerford n'a vraiment aucun respect pour toi.

-Est-ce que Kiluan ne travaille pas ses recherches lors de ses jours de repos ? demandais-je malicieusement. Sachant que l'élève de Gehört n'était qu'un esclave pour ce dernier.

Piqué au vif par ma remarque, le Maitre des Recherches, répliqua d'un ton sec :

-Je ne t'ai rien demandé, petit Érudit.  

Il se retournait alors brusquement, froissant de la mains sa grande cape et repartant illico de la Bibliothèque.

Je me surpris à sourire, car cet homme là, était toujours très amusant à taquiner.
Ce maitre était si susceptible, qu'il pouvait m'assigner s'il le voulait à des heures de travaux forcés. Malheureusement, j'étais l'élève de Ühmerford. Et ça, ce n'était pas rien.
Je me complimentais de mon maitre quand un lourd fracas fit stopper toutes mes bêtises.
Courant jusqu’à la fenêtre, je vis en bas, dans la cours de l'école, une chose à laquelle..
Je ne m'attendais pas.

Il était déjà plus de vingt-trois-heures, l'école était fermée depuis plus de cinq heures déjà.
Shanarim, l'apprenti érudit du maître Ühmerford y habitait dans les locaux réservés aux troisièmes années. Le fonctionnement de l'école était assez simple, il paraitrait même qu'il était un modèle pour toutes les autres école du monde entier.
Les enfants, après avoir passé l'âge de seize ans, étaient inscrit dans une école supérieure, ou l'on y développais des facultés directement pour avoir un métier à la fin des études. Les trois grands domaines d'études de Lazuli était l'érudition , la recherche, et l'élémentie.
Ils étaient liés par défaut , ais divergeaient sous bien des aspects. Les étudiants  L'érudit connaissait de nombreux parchemins et plantes. Les Chercheurs, mettaient en œuvre de nombreuses inventions. L'élémentie était l'étude des  légendes et des réalités, on y apprenait à contrôler un élément mais aussi à en contourner les limites. Les Élémentiens étaient à la fois rares et nombreux. Tout le monde pouvaient avec un peu d'exercice pratiquer des choses simples. Mais les véritables Maitre d'éléments , eux n'étais pas des milliers.
Au delà de ces trois branches, les matières plus courantes, ou plus techniques apparaissaient. Si l'enfant voulait devenir Charpentier ou Agriculteur, il le pouvait tout autant.  Les écoles ne formaient pas à la guerre. Cette section était réservé à un groupe particulier. On les appelait " Les étudiants du Sang". Il se réunissaient au centre du monde, et  tout ceux qui partaient, ne revenait pas souvent voir leurs familles.  

Peu importe le choix et la matière, des maîtres avaient été nommés, et bien qu'il faisaient cours à de nombreuses classes, certains décidaient au moment de la troisièmes année d'études, de choisir un élève en particulier. Et, cette année, Shanarim avait été désigné pour être l'élève érudit du très réputé Ühmerford.
Shanarim avait été dans une école commune, , ou il y avait appris comme tous les autres à lire, écrire, compter, dessiner ou bien selon le type de classe à choisir une option particulière. Les parents de Shanarim, modestes et humble, l'avaient inscris dans un cours appelé " érudition". Ce cours lui permettaient en effet de rentrer plus tôt chez lui, et offrait à Shanarim plus de liberté dans la ville et dans les alentours. Son père, Krilim, et sa mère, Sinia, voulaient que leurs fils sois quelqu'un de libre, et qu'il puisse profiter de ses parents. A l'époque, son père était ouvrier de la compagnie pharmaceutique des L.B.A.
Les Laboratoires de Biologie et d'Alchimie.
Sa mère, tenait une toute petite maison, propre et simple, en centre-ville. Elle y enseignait la harpe, et la lectures des Runes anciennes à qui voulait. Mais sa mère n'était pas très appréciée à Lazuli. Sinia venait de l'Ouest. Krilim était tombé amoureux d'elle lors d'un voyage, alors qu'il n'était qu'un Apprenti ouvrier, et qu'il ne faisait que de porter les bagages de son responsable alors en déplacement dans la Cité Pourpre, Auga.

Le monde était séparé en cinq grands domaines, cinq régions dont les habitants étaient tous très fiers. Mais, juste avant la naissance de Shanarim, alors que la paix régnait partout, La cité Pourpre refusa de marchander de la viande contre de l'eau à la cité Grise de Ledus. La cité du Nord. La cité grise s'offusqua et décida de ne plus aider les pays autour d'elle sous prétexte qu'elle allait manquer de vivres pour son propre peuple.
Depuis ce jour, des tensions entre la cité du Nord, de l'Ouest et de l'Est sont apparues.
Elle ne sont pas très fortes, mais certains aimeraient que l'étincelle n'explose.

Et ce soir là, tandis que Shanarim venait de parler avec le Maitre des Recherches Gehört, un grand vacarme se fit entendre. Il courait à la fenêtre, intrigué, et fut béat de surprise en découvrant dans la cours de l'école , une silhouette qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.

-PAPA ?

L'homme posa sa main sur sa lèvre inférieure. Le regard compréhensif et amusé.
A cinquante années, Krilim était un homme vigoureux et fort. Sa fine barbe le rendait attendrissant. Mais cette nuit là, son visage caché sous sa capuche était sérieux.

Shanarim , subjugué et étonné fit de grands gestes pour essayer de communiquer avec son propre père. Il essayait de savoir ce qui avait fait ce grand bruit. Krilim secoua négativement la tête avant de disparaitre dans une course de fumée aussi sombre que la nuit. Le jeune homme se frottait la tête à n'en plus finir. Comment était-ce possible. Si son père voulait le voir, il n'avait qu'a demandé à l'accueil. Ou bien..

Il rangea vite ses affaires, pris son sac sous le coude et  s'élança dans une grande course nocturne au sein de l'établissement. Les pas résonnant dans le silence amplifiait le caractère inégal de la course.

Il courait vers son maître.
Ühmerford.

C'est alors qu'un autre grand fracas eut lieu. Et cela se passa à l'étage sous Shanarim. L'explosion fut si violente que le plancher virevolta en de multiple morceau. Il roula sur le sol assommé.

Ühmerford.
Le grand maître de l'érudition.

Son sac roulait sur le sol. renversant trois flacons qu'il avait préparé au cours de la semaine. Shanarim se relevait tant bien que mal qu'une autre explosion retentit plus loin dans le bâtiment. Reprenant ses esprit il rassembla ses affaires, jetant un coup d'oeil au trou béant derrière lui, sans même chercher à comprendre il détallait comme un lièvre.

Krillim.
Ühmerford.
Des explosions.

Shanarim percuta un coin de mur à une intersection de couloir, avant de foncer vers la grande tour principale, ou logeait son maitre. Le bruit résonnait dans sa tête. Les portes des chambres s'ouvraient au fil de sa course dans les étages.  Les troisièmes années de toutes sections qui avaient la chance d'avoir un maître personnels sortaient dans les couloirs cherchant à comprendre d'où venait toute cette agitation.
Il sautait déjà dans les escalier de la tour, pour se diriger vers l'appartement privé de son maître Faër, Ühmerford.

Papa.
Ühmerford.
Une porte.

Il fonça dedans, reculant sous l'impulsion du choc, se rendant compte qu'il ne pouvait pas l'enfoncer avec son épaule.  Mais le lourd bruit qu'il faisait, fit s'ouvrir la porte toute seule.
La grande porte de chêne taillée se détachait de ses plaintes gravée dans la pierre à reculons. Une figure amusée se trémoussait de rire à l'intérieur.  Et tandis que le jeune érudit reprenait ses esprits, un rire commun venant des deux hommes qui se tenaient en face de lui éclata.

-Mais ! Mais enfin !  Faër ! Papa ! Qu'est-ce que !

Le vieil Faër Ühmerford referma la porte dans un silence pieux.
Le sourire au lèvre.

-Puis-je t'aider, mon jeune ami ?

-Mais.. que.. que font mon père et mon maitre ensemble à rire, tandis que ..que l 'école explose de partout. comment .. je..

-Tu n'as pas à comprendre, ria Krilim. Les Alchimistes l'ont bien cherchés ce soir.

Un hochement de tête de la part du Maître et un regard malicieux fit poser une question à notre jeune érudit.
Une question , si mal posée, qu'elle en devenait ridicule.
Une question si audacieuse, mais si risquée.

- C'est toi qui a détruit tout ça ..sérieusement ? Papa ?

Il jeta un coup d'oeil à la fenêtre.

En bas, une salle de cours était en feu, mais rien ne se consumait, par contre deux couloirs avaient du être étaient avec de l'eau.  Du feu sans combustion. C'était audacieux.

Le père de Shanarim fit un petit sourire.

-Il est temps, je pense, que tes études se terminent.

https://www.youtube.com/watch?v=rAH5jC5K8uI

Le ciel sombre de la nuit n'était éclairé que par un quart de lune fébrile. Les nuages ne se distinguaient que par le souffle léger d'un vent serré. De fins goutellettes commencèrent à estomper le paysage, et la Cité de Lazuli fut sous une puissante averse. Les quelques explosions avaient cessés. Étudiants et Professeurs étaient au dehors de la cours intérieure, paniqués et essoufflés. L'averse soudaine les trempa entièrement. Leurs vêtements de nuit collés sur leurs peaux les rendaient encore plus mal à l'aise. Ils ressemblaient à des fantômes, vêtus pour la plupart de blanc ou de gris se resserrant entre eux pour se tenir chaud, et pour se parler. Une jeune-fille lâcha échappa un cri. Des murmures s'élevaient.
Et un grand rire admiratif jaillit de la gorge de mon Maître.

-Qu'avez vous fait Krillim. Ces pauvres enfants. Aha, Ce n'était pas très sérieux.

Mon père passa la main dans ses cheveux d'argent, laissant ses bras croisés derrirèe sa tête, alors qu'il se balançait sur le bout de sa chaise, devant une table garnie de nourriture rapide.

-Allons allons. Je n'avais pas prévu la petite douche.

Je soupirais. Aucun des deux ne m'avaient vraiment expliquer pourquoi nous étions là.
Et aucun des deux ne semblaient vouloir m'en parler. Mon père étaient totalement désintéressé et riait avec.. avec mon maître. Et apparemment ils se connaissaient bien. Chose que j'ignorais. Si d'autres élèves l'apprenaient, je risquais de devenir une figure mal-vue des autres. Car devenir l'élève d'Ühmerford n'était pas chose aisée.
Mon père semblait apprécié le saucisson, et Faër lui se beurrait une seconde tartine d'un épais pain cuit de la veille sans doute.
Après avoir entendu la question de mon père, ils c'étaient mis à table en riant fortement.
M'oubliant totalement. Me laissant pour seul compagne, la pluie grignotant la fenêtre à petit coup ainsi que l'image de mes camarades et amis trempés et frigorifiés par une pluie et un incendie explosif.L'horloge sonna Minuit. Je me décidais à prendre la parole.


https://www.youtube.com/watch?v=6BXS2XJrwoo


-Papa. . J'aimerais savoir. Qu'est ce..qu'est ce que tout ceci, pourquoi y-a-t-il eut des explosions ,et pourquoi être venu dans mon école, sauf si ce n'était pour profiter du garde manger de ce bon vieux Faër, que tu connais visiblement très bien.

Ma voix s'éteint subitement. Son regard me fixait tellement fort que je ne savais même plus où poser mes yeux.

-Mon garçon.

Il essuya sa barbe , étira son bras droit dans son dos, et se penchait vers le sol , prenant de son sac un papier enroulé sur lui même.

-Voici une missive du Nord. Condamnant ton bon vieux Maître à une petite visite en Prison. Une visite de dix ans, à Atteli. La prison souterraine. Il se trouve que cette missive à été.. interceptée, par moi même, et qu'il nous faut donc partir dès l'Aube pour ne pas avoir d'ennuis.

Je sourcillais , confus et surpris.

-Mais pourquoi est-ce que c'est toi qui à la lettre ,et pourquoi est-ce que le Conseil du Nord, ne l'a pas transmise par MicroMessage ? Les M_M sont terriblement plsu rapide qu'une lettre que tous espions peut voler. Non?

-Oh ! Ils l'ont fait. Évidement. Il y a 5 heures. Actuellement, deux Wagonnets se dirigent vers l'école. Ayant pour missions de ramener vivant ton cher Faër Ühmerford chez eux pour l'interroger. Mais la lettre, elle date d'hier. Et, j'ai reçu pour ordre d'aider le Maïtre d'érudition à fuir l'école cette nuit.

Mon Maître hochait de la tête comme un enfant bien-heureux. Il avait sans aucun doute une idée bien précise derrière la tête. Il était retord et filou. Mais si consciencieux en affaire que l'on ne pouvait le juger en mal. Si bien qu'il était devenu l'homme le plus savant de l'école , ou le plus puissant selon certains.

-Shana', étant donné que tu es mon élève, je ne peux me permettre de te laisser ici bas. Ils s'en prendrait à toi. Et, à ta famille. Qui à déjà, bien des soucis.

-Jusqu'alors mon père était un ouvrier. Et ma famille n'avait pas de soucis. Alors vous savez..

Mon père se frotta la nuque.

-On passe prendre ta mère , et on par en direction de la forêt. Car voyez vous messieurs, l'heure tourne, et nos chers amis risquent d'arriver.


Je ne savais pas quelles étaient les tensions politique entre notre cité et celle du nord. A vrai dire, je ne me doutais même pas que des personnes puisse être des espions, des persécuteurs, ou qu'une prison se trouvait à Atteli.

Nous partîmes rapidement rassemblant nos affaires les plus utiles, et guidé par mon père, nous nous pressons au delà de l'enceinte de l'école. Courant rapidement jusqu’à chez moi, quelques rues plus basses. Ma mère nous attendait déjà sur un chariot, tiré par deux chevaux que je n'avais jamais vu auparavant. Elle me fit un légère clin-d'oeil, embrassa mon père et décocha les reines d'un coup sec, faisant partir le Chariot en direction de la rue , ombragée par une fin d'averse, laissant le souffle des chevaux se figer dans la froide nuit.

https://www.youtube.com/watch?v=vV2lgsz-dlI

Les sabots claquaient et les roues grinçaient. La nuit arrivait à son terme, et l'Aube commençait à se manifester. Le ciel s'égaillait de quelques nuages, d'un gris d'argent ou d'un rose pétillant. Le souffle du vent fouettait le chariot de bois et de métal dans de violentes bourrasques. Il tanguait, sans pour autant être emporté par le vent. Le chariot n'était pas le véhicule le plus utilisé à Lazuli. Nombre de famille préféraient acheté un véhicule plus stable, plus autonome et sans animaux. Le véhicule le plus courant était un Mobile, Ou Voiture d'énergie. Cela ressemblait à un petit "overcraft" . Ne consommant que peu d'énergie.Mais un Mobile, ne pouvait être acheté et appartenir à quelqu'un, il n'était que prêté, souvent à l'année. L'énergie centrale alimentant tous les véhicules se trouvant au centre souterrain de Lazuli. Et une dose d'énergie était attribué à un véhicule , pour une durée limitée. Seuls le Dirigeant de Lazuli, et quelques privilégiés possédaient son propre véhicule.Les chariots étaient donc réservés à ceux qui travaillaient au dehors des limites et des murailles de la ville. Les marchands préféraient également pouvoir voyager et ils voulaient, pour la plupart, ne pas attirer l'attention de la Cité qu'ils visitaient.

Shanarim et Faër étaient assis à l'arrière, discutant légèrement. Krillim et Sinia, les parents de Shanarim, conduisaient rapidement la petite troupe vers un endroit sans dangers.
Les Prés de l'Est s'approchaient. Il s'agissait de grandes étendues de terres, cultivées ou en jachère qui bordait les routes et les chemins en direction de la cité de Lazuli. Avant d'arriver aux Prés de l'Est, il y avait la légendaire Forêt aux quatre chemins. Krillim allait contourner par le Nord la Forêt, faisant un détour d'une bonne dizaine de kilomètres. Avant de faire ce détour, il avait décidé de faire une halte à la lisière de la Forêt.

Il regardait en avant, l’œil perçant. Dans un éclair très délicat son gant droit s'illumina légèrement d'une flamme de Baryum. L'Alchimie réagit au Nitrate de Baryum que Krillim venait de créer, ce qui lui permis de faire une flamme d'une douce lueur verte.
Mais son étonnante capacité ne s'arrêtait pas ici, il créa un petit moineau de flammes verdoyantes.
Lui murmurant à l'oreille les mots que voici :

-Va et Vole petit moineau. Informe mon ami Valorius et dis lui ceci, " En des temps sombres, les légendes s'obtiennent, Un Maitre et son élève se dirigent vers Lok. Ils s'en vers des champs de fleurs, au delà d'une Forêt mystérieuse Un complot dans l'ombre se dresse, seras-tu capable d'aider dans la détresse? Une fille de L'Ouest m'accompagne, et son chariot est bien pesant, d'un doux foyer nous aurions besoin, pour quelques temps. Si ce message ne te parvient pas d'ici deux journées complètes, envole toi loin petit oiseau. Et revient me rapporter la réponse de mon ami ou de mon ennemi".


Le petit oiseau de flamme s'en alla voletant entre les bourrasque de vent, sans s'arrêter de brûler. Il tournoyait et disparu, en route vers une missive qui lui était dévolue.

-Mon Garçon, Je suis content de voir que ton père est toujours aussi efficace qu'avant. C'est la deuxième fois qu'il vient me sortir d'un beau pétrin. Ta mère est tout aussi exemplaire. Je n'ai pas vu de femme plus douée qu'elle. Mais ils ont besoin de repos et de chaleurs. Car pendant que tu étudiais en classe, leurs vies n'était pas aussi simple que ce que tu savais. Et aujourd'hui, tout arrives sans préparations. J'espère que tu ne leurs en veux pas.

-Pourquoi je leurs en voudrais ? , demanda Shanarim, fatigué.

-Parceque maintenant, les aventures et les dangers vont s'accumuler, tu ne reveras jamais les couloirs de ton école douce et précieuse.

-Ah. Je ne reverrais jamais Chataigne ?

-Ce maudit matou qui venait empester dans mes cours ? Ah non. Non et non. J'espère qu'il y pourrira et qu'on l'oubliera.

Le vieil homme ria doucement et se reprit.

-Enfin, c'était un brave chat. Gentil en ronron et en caresses. Il va me manquer.

Un bruit sourd sonna la nuit.
Un Cor.

Shanarim releva sa tête interrogeant du regard son Maître.

-Oh. Ne t'en fait pas. Ils viennent de comprendre que je suis partis depuis quelques heures. C'est maintenant que la poursuite commence.

https://www.youtube.com/watch?v=v_clK0x0NRw

Une jeune-fille détrempée de la tête aux pieds qui se trouvait accoudée sur une colonne en pierre d'un couloir de l'école de Lazuli vue la scène de très près. La porte principale venait d'exploser  sous un flot de soldats. Le battant de la grande porte claqua contre le mur supérieur et les montants de fer grincèrent dans un jais de boue.  
Les bottes serrées, les pantalons armés et les regards décidés, tous les soldats portaient la même armure dite " intermédiaire", car assez résistante pour repousser une balle d'un pistolet, mais trop légère pour les chocs trop puissants.  Un soldat cracha au sol, sa salive dégoulina sur le pavé grisâtre de la cour intérieure.  

Les professeurs criaient aux élèves de rentrer immédiatement dans leurs chambres. Une professeur, la nuisette noire tellement mouillée que cela en devenait indéçent saisit la jeune-fille par l'épaule.  La jeune-femme devait avoir une trentaine d'année, elle semblait insouciante du regard des soldats sur ses habits collants.  L'eau dégoulinante dans ses cheveux long d'une couleur auburn glacé.

-Lulla !  

Elle ré-appela encore une fois le nom de la jeune étudiante qui regardait la scène avec frayeur.

-Lulla ! Allez ! Viens ! Reste pas là !

Comme réveillée d'un rêve profond, Lulla secoua sa tête secoua ses cheveux qui lui arrivaient à hauteur des épaules et suivit au pas de course la Jeune professeur jusqu’à ses appartements, qui se trouvaient être dans la tour des professeurs, Tour se trouvant juste en face de la Tour des maîtres.
La Tour des maîtres était le lieu ou quelques instant plus tôt, Shanarim et Faër s'échappait.


-Madame Linadee. Je ne peux pas venir ici, Madame ! Attendez.

-On ne peux plus te raccompagner dans le dortoirs des filles. Les Soldats bloquent l'accès. Suis moi. Et discute pas.

-Mais madame je suis une deuxième année. Vous allez perdre votre poste pour m'avoir fait venir ici. Madame !

La professeur se retourna pointa son index entre les yeux de Lulla.

-Premièrement. C'est Mademoiselle.

Elle redressa sa tête en arrière et regarda Lulla dans les yeux, avec un regard fixe, ses sourcils fins appuyant sa détermination.

-Deuxièmement. Je suis ton professeur principal. Tu n'as pas à discuter.

Lulla haussa les yeux au ciel.

-C'est bon. je vous suis . "Mademoiselle".

La jeune-femme souffla et prit vivement le bras de Lulla pour se mettre à courir.
Elle ouvrit son appartement, y pénétra comme si quelqu'un était à l'intérieur. Puis rassurée. Elle s'étira avant de saisir une robe de chambre chaude et un pyjama basique pour s’envelopper dedans avec volupté et grâce.

-Lulla. Tu peux utiliser ma douche personnelle. Je te passera des affaires. Ce sera peut être un peu grand, mais ça devrait t'aller. J'irai après toi.

Elle prépara du thé chaud, raviva la flamme d'un feu endormi, et s'assit en tailleur sur le sol , le dos accolée au fauteuil, avant de se murmurer à elle même.

-Mademoiselle Rose Linadee.  Professeur d'activités sportives et littéraires. Seconde de la promotion lors de ses examens finaux. Acceptée immédiatement dans l'école par lettre d’acceptation à l'établissement du Maitre Ühmerford. Le directeur de l'école, le gros Kololius, n'avait pas pu refuser mon admission.

Elle ria légèrement à l'ironie de la situation.
Ce vieux Faër faisait la pluie et le beau temps comme ça l'arrangeait. Elle était même persuadée que c'était à cause de lui que des soldats c'étaient permis de faire une intrusion aussi puérile.

-Mais qu'as tu donc fait Faër. . .Je risques ma promotion en aidant cette enfant. J'espère que les choses s'arrangeront. . .

-Madame ,euh Made-moiselle. J'ai terminé. Vous pouvez..euh.. fin.. Vous parlez à qui?

Rose piqua un far se redressant de son séant en bégaillant un :

-A ..a personne , juste à moi même.  Très bien , viens je vais t'habiller et puis après on discutera.

Une fois toutes les deux sèches et habillée chaudement, elle s'installèrent dans le canapé, une tasse de thé à la main. Comme deux vieilles copines. Même si l'une avait trente ans et que l'autre avait dix ans de moins.

-Lulla, je me demandais. Pourquoi est-ce que tu es rester là bas? Au lieu de partir comme les autres, tes copines?  Jijie et Samyr?

-Je m'en fichais pas mal. Je cherchais Shana. Je le trouvais pas alors je me demandais pourquoi il n'était pas avec tout le monde.

-Shana? Tu veux dire, Shanarim ? L'élève de Maitre..

-Ühmerford, oui. IL aurait pu arrêter les explosions facilement, et crée un dôme de gouttelettes d'eau cristalline pour éviter à tout le monde d'être mouillé.

-Shanarim sait faire ça?

-Bah oui. Il  nous avait fait un bonhomme de neige de Crystal la dernière fois, juste avec du vent froid et de la neige. Alors pourquoi il aurait pas pu faire une sorte de parapluie géant?

Rose pencha la tête un peu dépitée.

-J'ignorais que ce jeune homme avait autant de capacités. Il passe son temps à  lire ses livres ou quand il passe dans mon cours, il fait juste du sport.

-Enfin bref, je voulais juste savoir ou il était. ça me faisait bizarre de pas le voir.

Rose bailla légèrement.

-On doit faire attention. Les soldats ne sont pas de Lazuli. Ils viennent d'une entité du Nord. qui a un poste de commandement au centre du continent.  J'ignore pourquoi ils sont là.  Mais pour le moment tu dois rester ici, et demain ou plus tard, je te raccompagnerai dans ta chambre.  Va te coucher dans mon lit. Je vais rester là pour le peu de temps que le nuit possède encore.

Lulla s'enroulait dans une couette épaisse tandis que Rose fixait les flammes de son doux foyer.
Elle passa la main dans l'ombre d'une flamme chuchotant quelque chose avant de fermer ses yeux pour essayer de dormir un minimum.

***
***

-Dis moi, Shanarim ..

-Hmm  ? Oui?   déclina le jeune-homme en ouvrant à peine ses yeux.

-Tu sais faire des bonhomme de neige en cristal toi ?

Le jeune érudit bailla ouvertement. Il venait tout juste de se rendomir dans les bruits du chariots que son Maitre lui posait déjà une question.

-Comment vous savez ça?

-Oh. Un.. Un doux murmure dans le vent de cette fin d'hiver, il est venu siffler à mon oreille. Comme une Rose flottant sur de l'eau. Répandant sa fraicheur autour d'elle.

L'explication obscure du Maitre fit soupirer Shanarim qui referma sa cape sur lui même essayant de retrouver son sommeil. Le vieil homme se pencha au dehors du chariot, à l'avant et le murmura à Sinia et Krillim. Ils sourirent.

-Notre fils est  bien à nous, chuchota Sinia.

Krillim ajouta en riant à voix basse :

-Oui. Il dort comme un bébé.

Shanarim ronfla un mot :

-J'vous entends ! Vous êtes pas silencieux.

Un petit rire en écho secoua la chariot, toujours élancé dans sa route.

Faër Ühmerford se rassit dans l'ombre, néanmoins affecté par les quelque mots qu'il venait de comprendre de Rose.

Car si Rose venait de lui annoncé cela, les soldat devait avoir déjà enfourché plusieurs Cyclaroues.
Ühmerford n'aimait vraiment pas les motos. Et rien que de savoir qu'une armée allait les pister, cela le rendait soucieux.

Krillim le regardait dnas le silence, et lui murmura :

-Ne t'en fait pas.  J'ai une hâche.

Il sourit et alla se rasseoir à l'avant, au coté du meilleur conducteur qu'il pouvait connaitre , son épouse.

https://www.youtube.com/watch?v=75q8FTNNVCs

La fumée devenait de plus en plus rapide. L'horizon se devinait éveillé. Le chariot roulait à pleine allure. Les destriers qui le tirait étaient de bon chevaux de course à la foi fort pour tirer, et rapide pour courir de nombreux kilomètres sans faillir. Bien que la petite escapde ce fut bien déroulée jusqu’à présent, les soldats n'étaient pas non plus les derniers idiots  du monde. Ils avaient immédiatement compris le chemins parcouru par Shanarim, son maitre et ses parents.

-Sinia. Prend soin de tu sais qui, et prend soin de toi. Et t’inquiète pas pour moi.

Krillim rigolait en voyant le visage amusé et ironique de sa femme lui répondre :

-Ah oui ? Fait attention à ne pas trop t'enflammer. Mon chéri.

Le ton de confiance entre ces deux là était si fort, que personne n'osait remettre en cause leurs capacités. Que ce fut-ce de soins, ou de guerre.  
Krillim passa à son pantalon une ceinture, sur laquelle de nombreux petits étuis serrés comportaient chacun un  petit tube à essais. Chaque tubes contenaient des matière lié à l'élémentie, et pour le cas de Krillim à la maitrise de flammes.  Le père de Shanarim se pencha sur le coté du chariot, plissant ses yeux perçants à la recherche de sa première cible. Il l'aperçu et se remit sur le chariot, le sourcil droit étonné.

-Faër. Ils ont sans nul doute un guide. Quelqu'un à tracer le chemin, un élémentien , un Fraudeur, ou un explorateur . Car jamais des motos auraient pu nous retrouver si facilement.  Si tu pouvais savoir lequel les guide sur leurs engins, ça m'aiderait.

Le Maître d'érudition eut un petit sourire. Il écarta de sa main droite de façon à remonter sa manche de gauche. Pianotant des doigts sur son bras. Un doux son léger claqua l'air. Une sphère bleue se dégagea de sa paume droite qu'il fit passer autour de lui dans un cercle bleu. Enfin, il claqua des doigts. Et la sphère fonça sur le sol derrière le chariot créant une onde de choc bleuâtre.

L'onde heurta les soldats, qui n'étaient vraiment plus très loin. Et l'onde ne leurs fit aucun mal. Elle revint comme un boomerang vers le bras d'Ühmerford.

-Le troisième à gauche. Ils sont dix. C'est un Fraudeur.

-Merci bien. Qui cela peut-il être ?

-Aucune idée. Je ne fréquente pas ces gens là.

-Tout le monde sait que les Fraudeurs ne sont pas nombreux, mais que leurs capacités uniques se développe de plus en plus. C'est étrange de voir un Fraudeur parmi les rang de l'armée. Généralement, ils sont indépendants et vive du marché noir.

-Si je puis me permettre. Il n'avait pas la même arme que les autres sur sa ceinture.

-Tu as eut le temps de voir ça?

Faër fit une grise mine accompagné d'un petit sourire sournoi.

-Voyons mon ami. Je ne suis pas le premier érudit du coin.

Krillim lui fit une accolade , prit une hache et se retourna vers Shanarim qui avait regardé la scène sans rien dire.

-Fiston. Tu écoutes ta maman. Peux importe ce qui se passe.  

-Mais et, si , je, tu? Papa?

Krillim venait de bondir par la porte arrière du chariot.

-Mon père est fou ?

-Non non. Juste consciencieux.

-Il vient de se jeter d'un chariot à pleine vitesse, vers des véhicules ennemis et dangereux.
Et tu dis qu'il est..  consciencieux.


Une voix franche coupa nette la discussion .

-Ne critique pas ton père jeune-homme.  Sans quoi, tu passeras un sâle quart d'heure une foi que tout cela sera finis.

Shanarim pouffa et lançait un coup d'oeil à sa mère.

-Je croyais qu'on devait faire une pause dans une clairière.

-Depuis que les troupes nous ont pistés, on ne peux pas. Alors tu attendras pour la pause pipi , jeune-homme.

Faër eut un sursaut de rire. Il murmura un léger " quelle famille" , avant de se retourner vers la porte arrière du chariot toujours ouverte qui tapait fort contre le coté gauche du chariot à cause de sa course effrénée.

Un éclair surgit au loin.
Shanarim se demandait s'il pouvait aider.
Il y eut une explosion, et lun véhicule ennemi partait à la dérive dans une flamme d'un violet exaltant.

-Tu vois Shanarim. Ton père à une faculté unique.

-Une faculté? demanda Shanarim.

Une seconde flamme pris une envolée, réalisant une figure artistique dans le ciel avant de fendre en deux une motos qui explosait sous le choc.

Faër acquiesa et repris.

-Une faculté est une spécialisation dans un domaine. Lorsqu'un domaine est si bien étudié et accepté par l'être en question, il peut en tirer de grandes ressources.

-Mon père manie l'élément du feu à la perfection? C'est ce que vous essayer de me dire ?

-Mhm. Ton père à pour surnom " Le phœnix". Il a une fâcheuse tendance à avoir un métabolisme si bien constitué, qu'il peux pour un millième de seconde, se téléporter d'une flammes à l'autre, sans le moindre soucis. Il peux même s'enflammer pour devenir plus fort. Ses vêtements sont étudiés pour cela. C'est moi qui les aie conçus.

Une moto vola dans le ciel porté par une main de flammes rouge sang, la flamme devint une griffe et déchira l'air fracassant le soldat qui essayait de se débattre.

-C'est comme ça - continuait Faër dans le plus grand calme alors que Krillim se déchainait au loin- que j'ai connu ton père. Je devais lui faire son équipement.

-Et, c'est pour ça que vous m'avez pris pour apprenti ? Parce que vous le connaissiez.

Faër le fusilla du regard. Fronçant ses épais sourcils.

-Alors ça Shana, c'était la plus grosse bêtises que tu m’aies dites jusqu’à présent.

Le jeune homme fit une grimace.

-Franchement. Quelle idée aurais-je pu avoir en te prenant pour apprenti. Ce n'était une faveur pour ton père. Je t'ai choisi pour tes capacités et ton sérieux.

Le ciel s'embrasa d'une flamme noir et s’éteint tout d'un coup. Faër stoppa net la discussion tranquille et balança sa cape en arrière, saisissant à sa ceinture un petit appareil, une sorte de manche d'épée sans lame. De la fumée se rapprocha, et trois moto furent à portée de Shanarim et de Faër. Sur l'une d'elle, Krillim, respirant fortement et criant de partir loin. Sur l'autre , le Fraudeur en question, son armure noire de cendre et ayant subit les dégâts de Krillim. Et l'autre moto était le dernier soldat encore en piste qui avait suivit Krillim de très prêt. Faër soupira et rangea l'étrange petite poignée qu'il venait de saisir.

Shanarim eut une peur soudaine en voyant l'épaule de son père ensanglantée, et en remarquant l'épée du Fraudeur pleine de sang.
C'était sans doute ça qui avait arrêté la folie de Krillim. Le pourquoi les flammes et la bataille était devenue compliquée.
Car ce Fraudeur n'était pas n'importe qui.

C'était Nick Galio.
Il était surtout connu pour être un voleur et criminel.
Shanarim avait vu sa tête dans un journal.

Son épée était célèbre.
C'était Ruvan. L'épée Liée.
Elle revenait toujours vers son propriétaire, même si celui ci était à l'autre bout du monde.
On affirmait dans les livre que Ruvan, n'était qu'une légende, et que seuls les fou pouvaient y croire. Car on disait que l'épée pouvait libérée une telle puissance que son posseusseur s'en sortirait toujours indemne ou en vie.

Shanarim ne savait pas si c'était Nick ou Ruvan que les autorité recherchaient vraiment. Cependant il savait que son père avait du écarter la lame de la main du Fraudeur et que celle ci y était toutefois revenu, comme un son reviens dans une montagne créant de l'écho. Et dans son retour à son propriétaire , Krillim avait du être blesser.

Shanarim regardait apeuré Faër, qui, lui avait toujours un petit sourire.

-Krillim ! Pense à ton garçon ! Tu lui fiche la trouille ! Cria l'Erudit.

Krillim se mit à rire très fort, passant d'un état de souffrant à celui d'un homme en pleine santé.

Une mélodie venait apparaitre à l'oreille de Shanarim.

Sa maman.

C'était donc pour ça que Krillim avait pris le risque de se rapprocher en moto du chariot. Pour se faire soigner. Le son de la Harpe se stoppa, et on entendit Sinia crier que Krillim était le plus fort , un une chose similaire.

Nick Galio prit une tête déconfite. Il venait de comprendre que Krillim n'avait pas fuit.
Et qu'il n'était pas vraiment affecté par son épée légendaire. Et tandis qu'il bondit sur le Fraudeur à main nue, il lança en même temps une flamme directe sur le soldat qui restait en retrait. La flamme disparue en un éclair pour faire paraitre la hache de Krillim qui décapita le soldat sans égard.

Galio et Krillim tombèrent de moto et roulèrent sur le sol. La hache revint dans la main droite de Krillim dans de nombreuses rotations enflammées. Sinia stoppa le chariot. Ruvan , l'épée, fut jetée au pied de Faër qui instantanément s'en saisit et la planta droite devant lui avant d'envoyer une décharge, visiblement électrique, dans le manche de l'épée qui tomba raide sur le sol.

Galio recula à quatre pattes, presque tombant dans le fossé du chemin, regardant Faër comme si le vieil homme venait de lui faire subir une grande torture.

Krillim lui passa la hache sous le menton .

-Alors. Mon ami. On fraude ?
Galio expira un soupir avant d'expliquer :

-Le Phoenix, et la Harpe sont donc liés.. et ils ont.. ils ont un fils ? C'est une belle découverte. Et , ce vieil ühmerford s'en sort toujours visiblement. Je n'ai rien pu faire. Oh mince j'oubliais !

Il ricanait doucement.

-Ceci était un message vocal.

Krillim ragea et envoya sa bottes dans la face du voyou.

-A qui était-il destiné ? Hein ?

-A des gens qui vont vous surprendre. A des gens que vous même n'arrivez pas à vaincre. Phoenix.


Shanarim s'écartait de la discussion pour regarder un peu plus loin. De grand nuages se formaient. Une mauvaise humeur était en marche. Il lançait un coup d'oeil à l'aura de la forêt, à quelques centaines de mètre du chemin.

Se risquerait-il à s'y cacher si la situation devenait pire qu'elle n'était déjà ?
Ses parents étaient devenu presque de grands inconnus en quelques heures, et il avait rencontré un voleur réputé, tout en ayant participé à une course poursuite ou son paternel avait démonté un à un dix hommes, juste avec sa.. "faculté".

Sa craint, se risqua-t-il à penser. Je voulais pas que ça arrive tout ça.

Et c'est à ce moment là, alors que la matinée devait aborder les huit heures, qu'une petite fleur se mit à pousser devant ses pieds, dans l'herbe du chemin. Il la cueilli et instantanément à son touché, un message télépathique lui parvint.

-Lulla ? chuchota-til à la petite fleur. Mais qu'est ce que tu as fait avec Miss Linadee..

https://www.youtube.com/watch?v=hqqaHBRRvus

" Nous avons fait de rapides recherches sur les soldats qui sont venus à l'école. Ils ne sont pas véritablement des Soldats du Nord. Certains qui composent leurs rangs sont des mercenaires.
Et nous avons appris, enfin Rose à appris que l'école était fermée jusqu’à nouvel ordre. Une chasse à ton Maître c'est ouverte. Rose m'interdis de te rechercher, elle préfère que je reste à Lazuli.  Et..
~~~ Et j'ai dis à Lulla d'aller en cours. Elle n'a pas préciser l'heure du message je suppose. Il est Sept heures et 55 minutes. Un groupe de soldats est partis a fringante allure à votre poursuite. J'espère que vous n'allez pas recevoir ce message trop tardivement.  Le conseil des professeur m'a donné les informations que Lulla t'a transmise apeurée. Si Ühmerford est avec toi, ou si tu es avec lui garde bien les yeux ouverts et fait attention. Ne reviens pas à Lazuli avant que je ne te le dise. J'essayerai de toujours vous  transmettre des informations. Ne te fie pas aux apparences. Le Nord n'est peut être pas un ennemi.
Bon courage.
Ton professeur
Mademoiselle Linadee."

Si j'avais bien tout compris, au début, Lulla m'envoyait une messages ,et Rose l'ayant surpris à continuer.  C'était tout à fait confus.  Mon père était convaincu que la missive d'arrestation de Faër était parvenu du Nord. Et mademoiselle Linadee venait de me dire que je devais me méfier. Mais de qui? Mes parents n'allaient tout de même pas orchestré tout ça juste pour le plaisir de me faire une ballade en chariot. Mon père et ma mère étaient sérieux, tout comme Faër.
Je devais les avertir du message. Mais ils étaient encore en  train de question le Fraudeur.
D'ailleurs ce dernier était rusé et malin pour la tromperie et l'imposture. Au point même que je me suis demandé si c'était réellement ce fameux criminel de Galio.  J'étais encore dans mes pensées quand un son très net parvint à mon oreille. Je me retournais au aguets et je remarquais qu'aucun de mes parents , ou de mon maître ne semblait l'avoir entendu.  Je me décalais du chemin, prenant au passage mon sac dans le chariot , me rabaissant dans l'herbe pour vérifier si le bruit était toujours présent.

C'est alors qu'une gouttelette de pluie tomba sur ma main. comme pour m'avertir d'une présence qui approchait.

Puis, une seconde après, une flèche tirée d'un endroit que je n'avais pas remarqué vint se ficher dans le chariot.

Et une autre seconde,une étincelle brilla dans le ciel.

Et encore après, trois archers, habillés de façon modeste apparurent.

Et..

Et aucun de mes parents ne réagis.  Krillim tourna la tête, saluant de la main le premier.

-Regarde Lamir ! On a attraper un petit Fraudeur. Vous tombez bien à pic. Depuis quand êtes vous partis à notre rencontre ? La route ne fut pas compliquée?

Lamir ?
Mais qui c'était celui là.
Je sortis de ma cachette, questionnant :

-Excusez moi. ..vous êtes.. qui  au juste?

Les trois hommes me saluèrent avec grand respect.

-Nous sommes les trois archers. Les fidèles messager de la liberté. Les flèches d'Or et du soleil.  

Voyant que ça ne m'aidait pas, le premier commença :

-Nous venons du Sud.

Le second continua :

-Pour vous aider.

Et le  troisième termina :

-Tout à votre service.

Le premier se nommait Lamir. Il était roux, moustachu et avait un petit ventre rond. Le Second avait pour nom Glamir, Il était blond, les cheveux tressés, et ses vêtements était d'un pâle vert olive. Le Troisième s’appelait Halmir, il était fort et ses épaules étaient bien taillées. Il avait une cicatrice sur le bras. Et portait une chemise sans manche d'un ocre doux. Tous les trois portait la même cape, avec le même motif brodé dessus. Un champignon d'Or. Un ceps précisément.

Je regardais Krillim et me demandais combien de temps il me faudrait pour m'habituer à ce nouveau père, rempli de connaissance étrange.

Mon père qui voyant mon étonnement me dis :

-Ils étaient venu avec moi. Je leur savait dis de m'attendre devant la forêt et que vers le milieu de la nuit, il devrait venir à notre rencontre afin de nous aider si nous avions des soucis.

Tant de surprenants guerriers depuis à peine une nuit.

Halmir et Glamir s’étirèrent sifflant leurs chevaux qui arrivèrent dans un trot gracieux.
Ils étaient trois, mais quatre belle créature étaient présente.

-Si l'un de vous veux chevaucher avec nous au lieu d'être dans le chariot, il est libre d'utiliser Frégot, ce fidèle canasson de secour qui nous a maintes fois soutenu dnas nos quêtes extérieures à .. à .  enfin voilà quoi.

Glamir c'était rattrapé de justesse.
J'ignorais ce qui se passait dans le monde actuel, mais visiblement, ce n'était pas de tout repos.

-Je veux bien essayer, j'ai les fesses en compote dans ce chariot en bois , déclarais-je avec le sourire.

Lamir me tapa dans le dos.

-Même pas capable de remplacer sa mère pour faire avancer un chariot que tu veux déjà chevaucher Frégot. Tu as bien du courage mon garçon. Et toi au juste? Qui..es-tu ?

Je regardais ma mère et mon père.

-Ils ne savent pas ?

-Disons que , ça fait  environs quinze que tes parents ne nous donnent plus de nouvelles, et que ces cinq dernières années se sont plutôt écoulés rapidement.  expliqua le chasseur avec un petit coup de tête en direction de Krillim.

- Je suis.. Shanarim. Le fils de.. Krillim et de Sinia. Du..Phoenix et de la Harpe.

-Oh ! Merveilleux merveilleux nous devons fêter ça ! C'est tout à fait sublime ! Qu'elle est ta spécialisation ?

-Je.. euh..

Mon Maître intervint alors, comme me protégeant de mes prochaines paroles.

-Il est en bonne formation pour le moment. Maître Glamir.


-Oooh. Je vois je vois. Désolé.  Bref. Vous en avez.. , il  baissa le ton et aussitôt ce fut Helmir qui termina  sa phrase .

-pour longtemps à rester ici ?


Faër fit craquer sa nuque et étira ses bras.

-Non . Nous n'allons pas trainer plus longtemps.  Notre compagnie doit vraiment partir  maintenant.

Ils enchainèrent Nick Galio et le jetèrent dans le fossé. Puis chacun pris sa place,moi sur le cheval du nom de Frégot, avec Lamir, Helmir et Glamir en tête de notre fuite de Lazuli.

https://www.youtube.com/watch?v=NlprozGcs80

Une journée venait de passer. L'air frais d'un nouveau matin donnait des frissons et le souffle gracieux du vent dans les feuilles des arbres sifflait une petite mélodie enchanteresse.
Si ses compagnons et lui même n'étaient pas poursuivis, Shanarim aurait pu, un instant se délecter d'une balade à cheval tout à fait agréable. Le soleil se découvrait de l'horizon avec une petite touche de beauté éclatante. Les trois archers du Sud faisaient bonne compagnie au groupe. Ils ajoutaient fables et rires à de nombreuses discussions. Ils parvient tous ensemble à une ouverture du chemin qu'il suivait. Ils pouvaient dès à présent continuer en direction des Prés de l'Est, ou bien continuer à suivre la limite de la forêt qui tournait en direction du sud.
Au sein d'une heure creuse pendant le voyage, Krillim avait décidé que Sinia, la mère de Shanarim, irait accompagnée des Trois Archers dans la direction du Sud. Pour rester en sécurité dans un des nombreux villages de Byar. C'est ainsi qu'a la croisée des chemin, ils se séparèrent.
Shanarim, Faër, Krillim prirent les chevaux des Archers, qui continuèrent leurs route avec Sinia à bord du chariot.

Le trot rapide, mais tranquille, permettait au chevaux de ne pas trop s'épuiser. Shanarim était arrivé rapidement à maitriser le jeune Frégot. Un cheval différent des autres, robuste et fidèle.
Ils continuèrent leurs route, sans interruptions jusqu’à une plaine en amont du chemin. Ils s'arrêtèrent ici, afin de se reposer un petit moment avant d'entamer la grande route jusqu'au soir, sans arrêts.

Ils discutaient, quand le vieil Erudit commençait à s'emporter contre le vent. Clamant nombres d'insultes dans une autre langue.

-Maitre ! Que se passe-t-il ? Il y a un problème?

Faër ignora la question et se mit au sol, à quatre patte chercahnt dans l'herbe une chose qui lui semblait précieuse.

- Faër ? Vous avez perdu quelque chose ? répéta Shanarim. Inquiet tout de même par les actions brusques de son Maitre.

-Et comment ! Sacrebleu ! Je l'ai perdu. Ma bille .

Shanarim haussa un sourcil, à la limite de rire.

-Vous avez perdu une bille ?

-Je l'ai gagné ! A cinq ans contre ce fourbe de Meelvin. Et jamais ! Jamais je ne dois la perdre de mon regard.

Le Père de Shanarim gloussa un moment avant de frapper son fils du revers de la main sur son bras.

-Ton prof à l'air sacrément doué , dis donc.

D'un bond, le vieil homme sauta en l'air avec une petite bille rouge, tout à fait magnifique, à la main.
Il affichait un si grand sourire que l'ambiance négative qu'il avait dégagé quelques minutes avant c'était dissipée totalement.

-Ah ! Ma petite . Tu as encore voulue m’échapper ! Mais non ! Je t'ai encore retrouvée !

L'heure de repos passa très rapidement, et alors que les rayons du soleil éblouissaient le chemin, il continuèrent, empruntant une route de pavés, traversant les nombreux champs en fleurs et en jachères pour la plupart. Les Champs de L'Est étaient réputé pour leurs kilomètres d'hectares. Certains agriculteurs étaient de fiers et riches personnes, d'autre n'avaient qu'une minuscule parcelle. Mais l'on raconte que tous vivait correctement du fruit de leurs récoltes ou de leurs biens.
La Terre de l'Est fut donc appelé de nombreuses fois "prospérité" de la part de nombreux marchands et paysans. Si bien que les terres du Sud, bien que plus productives, furent légèrement délaissées pour l'abondant soleil qui régnait , en grande majorité sur les champs de l'Est.

Le tourbillons multicolores de fleurs en jachères qu'ils passaient, champs après champs, rendait rêveur le jeune-homme, faiblement assis sur la selle de Frégot, le mystérieux cheval.
Une belle fleur bleue attirait plus son regard que les autres. Il ne pouvait pas la cueillir, mais, il se promit de se souvenir de sa forme. Il avait envie de la créer en cristal ou même en autre pierre plus tard.

Il souriait. Son pouvoir, si l'on pouvait appeler ça ainsi, était assez particulier. Il pouvait créer de la matière et suivant ses composants, en faire différentes formes ou applications. Son élément favori était l'eau et la glace. Il se souvenait de ce que lui avait dis un vieil homme, un jour, alors qu'un incendie avait pris une maison à Lazuli. Il était très jeune, mais il avait bien retenu ce conseil.
" Le feu, l'homme peut le stopper, mais l'eau, rien ne peut l'arrêter "

https://www.youtube.com/watch?v=7qFlO2fXZPw

Les visages étaient tous très tendus. Le regard majestueux du Colonel Raider sifflait une aura sinistre et pénétrante à la moindre faille de ses interlocuteurs. Son monstrueux poing s'écrasa sur la table du directeur de l'école de Lazuli. Tous les professeurs présent derrière ce dernier sur la petite estrade, dans un arc de cercle reculèrent d'un pas, effrayés. L’amphithéâtre tremblait depuis déjà quinze bonnes minutes.

-Il me semble avoir était très clair. Non ?

-Mh MhM Mon..Monsieur, enfin..c-c-ca calmez vous. Rien-ien-rien de ce que que que vous me dites ne c'est jamais produit ici. Je n'aurais jamais accepté un tel pacte dans mon école.

-C'est .. AMUSANT.. Kololius. Vraiment. Je prends un terrible plaisir à bavasser en cotre compagnie d'incapable et de directeur , si sournois et malsain.

Le ton si élevé de la réponse du Colonel fit encore une fois frémir les tympans et les chairs hérissées de frissons de peur des enseignants et des Maîtres présents.
Raider craqua sa nuque et refrappa de plein fouet le bureau.

-Est-ce qu'il y a parmi vous un incompétent capable de me dire le nom de l'élève de Faër Ühmerford. Maître et érudit coupable de la pire création présentée au conseil de l'élémentie. Coupable du meurtre d'un innocent voyageur et fugitif de son domaine ?

Rose Linadee soupirait intérieurement. Cette " réunion" d'information du Colonel Raider n'était qu'un interrogatoire à grande échelle. Le Soucis, se disait-elle, c'est que le "Conseil de l'élémentie", ça n'a jamais exister. Et si Ühmerford avait tué quelqu'un, c'était que cette personne devait représenter un risque important. Raider était peut être violent. Mais il était très intelligent. Il savait que Kololius n'était pas capable mentalement de résister à une telle démonstration de force verbale.
Et a vrai dire, tout le monde aurait eut peur à sa place.
Raider, était un grand Homme, les épaules forte, les cheveux bien coiffés, le menton carré. Son regard était terrifiant. Ses yeux était un bleu obscur. Il portait parfois une fine barbe, parfois une rigide moustache de militaire. Ses poings étaient des armes redoutables, un seul de ses poings devait faire au moins trois fois ceux d'un homme robuste ou d'un de ses soldats. Ses muscles étaient gonflés de musculation intensive. Et son cerveau n'était ni maléfique ,ni stupide. Il agissait selon sa justice et les ordres de ses supérieurs. Il était..brave, en somme.

Soudain le Colonel tira les pans de son manteau long, d'un gris sobre et propre. L'espace d'un instant, Rose put apercevoir accrocher à sa ceinture, deux étrange armes, sans doute des gants de combats améliorés, ainsi qu'une épée fine, et vu la largeur de sa ceinture, il devait posséder un étui à arme à feu dans son dos. Clairement le Colonel Raider, n'était pas un simple soldat.

Il desserrait son emprise de Kololius. Pour jeter un coup d'oeil vers les enseignants.

-Y-aurait-il , au moins une personne assez intelligent ici pour m'expliquer quel était le nouvel élève d'Ühmerford ? Je ne suis pas là pour vous terroriser. Je suis ici pour accomplir au plus vite ma tâche.

Il posa ses yeux sur Rose.
Et celle ci, totalement inconsciente s'avança.

-Je peux vous expliquer. Mais certainement pas ici.

Il fit un rapide regard vers Kololius.

Le Colonel, bien étonné par la vaillante attitude répliqua d'un ton sec :

-Allons y ! Madame.. Linadde. Il me semble.

Elle soupirait en passant devant lui.

-C'est Mademoiselle. Mais ça ira.

Il osa un très léger sourire, amusé de l'irrespect de la jeune femme.

-Et bien Je vous suis. Si vous avez des informations.

Il partit à sa suite, claquant les deux grandes porte de l’amphithéâtre dans un bruit soufflant le cravate de Kololius et la lui mettant dans son dos. Il se rhabilla instantanément en bégaillant aux autres professeurs de regagner leurs chambres immédiatement. Puis il se leva, appliquant se main sur son crâne chauve et écrivit quelques mot sur une lettre en papier qui se consuma en un instant s’envolant vers un destinataire inconnu.

Alors que Raider ordonnait à ses soldats de le laisser seul en la compagnie de Rose, il commena à demander :

-Puis-je savoir, pourquoi tant d'audace est venue au secours d'un si piètre directeur d'école? Cela m'intrigue . Vous étiez la seule dans le lots à ne pas vous sentir réellement appeurée par mon petit numéro de force brutale.

-Je vous rassure Colonel. J'ai eut peur. Vous êtes tout à fait effrayant. Mais..

Elle hésita et pouffa.

-Vous êtes un véritable Homme du Nord ? non? Vous venez vraiment de Ledus ?

-Et bien , oui. Pourquoi cela vous étonne-t-il ?

-Les soldats n'étaient pas..

-Ce sont des chiens infects que l'ont m'a attribué alors que mon escouade à du rester en terre du centre.

-Vous voulez dire que.. cette mission à été redirigée après son ordre direct?

-Je ne pense pas avoir à répondre à cela. Si je me souviens bien, Jeune " mademoiselle". Vous deviez me parler d'Ühmerford. Et de son élève.

-Mon colonel, si vous êtes un véritable Soldat du Nord, je n'ai pas à craindre de vous une brutale torture si les renseignements que j'ai n'atteignent pas vos espérances?

L'arcade sourcilière du Colonel émit à elle seul un petit mouvement gracieux, signifiant " Je ne sais pas".

-Bon et bien. Shanarim est l'élève de Faër. faër l'a choisi en seconde année. Shanarim est doué en érudition mais aussi en élémentie. Mais Faër développe érudition plus que la maitrise des éléments.
Shanarim n'aime pas réellement se battre, c'est un jeune-homme pleins de courage, mais assez craintif. Il venait à mes cours de sports, s'entrainer même au corps à corps, mais je ne le voyais jamais se prendre la tête avec ses camarades.

Le Colonel Raider s'arrêta de marcher dans le couloir.

-C'est pour me dire ça que vous avez osé venir me parler? Tout ceci ne me sert à rien.

-Je trouve mon Colonel que vous baissez bien votre garde, non ? J'aurais très bien pu vous tendre un piège. Et pourquoi me croire aussi naïvement. N'êtes vous pas un membre d'élite reconnu au sein des troupes du Nord?

Raider eut un sourire, remontant son barbichon taillé.

-Il se trouve , Mademoiselle Linadee. Que je n'ai ni confiance en mes troupes, ni en vous, ni même en Kololius. Et toutes informations sont bonnes à saisir pour comprendre, ce qui se trame.

-Vous êtes en train de me dire que vous jouez au brutes tout à l'heure pour ..

-pour ne rien laisser paraitre. Tout à fait. N'oubliez pas que je suis un garde de Ledus. Grande cité Grise. Et que rien, rien ne détruira ma cité. S'il est possible de la faire revenir à ses pas d'antan. A l'état de sa splendeur de la légende , alors je le ferais. Et j'introniserai une nouvelle Azura à la Cité Grise pour de nouveaux temps de paix et de liberté.

-Azura? Carrément? Vous voyez loin pour un militaire engagé.

Le Colonel Raider passa sa main dans ses cheveux noirs.

-Savez vous ou se trouve Shanarim.

-Hélas. Non, pas réellement. J'adorerais vous aidez tout ça. Mais, comment je pourrais vous faire confiance ? Ne dis-t-on pas du Colonel Raider, que c'est un Loup rusé du Nord? Un militaire endurci capable de renverser une bataille?

-Je vous demande de l'aide pour aider Lazuli et Ledus. Il se passe quelque chose. Et je ne veux pas que des gens meurent par la faute d'un Colonel comme moi même.

Rose croisa les bras et se retourna vers lui.

-Écoutez moi, monsieur aux épaules rectangulaires.. Si je vous aide. Vous devez me promettre de ne jamais. Jamais faire de mal à Shanarim. Il n'est en rien dans votre histoire de complot ou je ne sais quoi. Parceque peut être que ce petit, il peut vous aider à réaliser votre idéaliste de rêve.

Le Colonel acquiesça en un petit coup de tête.

-Je ne le cherche pas pour le tuer. Si c'est ce que vous pensez. Je ..veillerai.. sur lui s'il se trouve dans mes pattes. ..

-Alors, vous devez venir dans ma chambre.

-Je ne pense pas que ça soit très bien vu.

-Vous voulez lui parlez ? Oui ou non ?

-Vous avez un moyen de.. ?

Rose eut un sourire éclatant.

-Vous voyez. Mon Gentil gros colonel. Les petites demoiselles comme moi ont bien des ressources étonnantes .

-Certes.

Il frotta son front en regardant rapidement derrirèe lui.

-Dépêchons -nous. Le quartier maitre d'Atteli va sans doute m’appeler dans peu de temps.

Et alors qu'ils marchaient rapidement, Rose se demandait vraiment se qu'elle faisait.
Ce pouvait-il que ce Colonel. Que l'on disait affreux, était en fait un homme des plus gentils ?
Ou bien l'avait il subtilement manipulée?

Elle se retourna et ouvrit la porte de sa chambre.

-Après vous.